Ma première année en...
Roksolana rejoint le DEUST métiers de la forme à Créteil, en région parisienne, après un premier cursus de 3 ans à l’université. Elle a opté pour le métier de coach sportive pour se sentir utile, et parce qu'elle est elle-même une fidèle du fitness. Plongée dans ses premiers mois de formation.
Pourquoi avoir choisi ce DEUST ?
Après le bac, Roksolana commence par une licence AES (administration économique et sociale), qu'elle juge trop abstraite. Un stage en ressources humaines lui fait réaliser que ce qui lui plaît, c’est de se sentir utile. Elle fait alors le lien avec la salle de fitness dans laquelle elle s’entraîne jusqu’à 5 fois par semaine : "J’avais souvent envie d’aider les autres à corriger leur mouvement. Mais je ne me sentais pas légitime, car on ne s’improvise pas coach !" La jeune femme décide alors de se former au métier. Après en avoir discuté avec des professionnels du secteur, elle candidate en DEUST. Son dossier fait partie des 25 retenus parmi les plus de 500 demandes reçues par l'université.
Ce qui change à la fac ?
"Par rapport au lycée, on est beaucoup plus autonomes. C’est à nous de nous investir", prévient Roksolana. Elle se sent cependant plus encadrée qu’en licence : "On est une promotion de 25 étudiants, ce qui permet d’avoir un vrai lien avec les profs". Autre nouveauté : le concret. "On apprend à construire nos cours de step ou de renforcement musculaire, et à les animer : rappeler les consignes de sécurité, adopter une attitude ouverte et souriante, etc." Des apprentissages mis en application en stage en salle de sport tout au long des 2 ans : "Au début, on a un rôle d’observateur, puis petit à petit, on prend en charge des exercices de cours collectifs ou des séances découvertes."
Quel est le rythme de travail ?
Roksolana a une vingtaine d’heures de cours par semaine et une bonne dose de travail personnel. Il y a notamment des dossiers à rendre : "On doit par exemple simuler la prise en charge d'un nouveau client, avec tests et programme d’entraînement adapté à son profil, ou imaginer une opération de fidélisation de clients, du budget au plan de communication", illustre-t-elle. Les évaluations de cours collectifs demandent beaucoup de préparation : "À nous de choisir la musique et les mouvements de notre chorégraphie. Puis on s’exerce à donner les consignes." Les étudiants doivent s’entraîner régulièrement, car ils sont évalués sur leurs performances en musculation et en endurance.
Le plus intéressant dans cette formation ?
"Tout me plaît : je ne me suis jamais sentie autant à ma place !" s’enthousiasme Roksolana, qui précise s’être découvert une passion particulière pour la physiologie. "On apprend le fonctionnement du corps humain et comment il s’adapte à l’effort. Je comprends désormais ce qui se passe dans mon corps quand je marche ou quand je fais tel ou tel mouvement. C’est passionnant et indispensable pour donner des consignes aux pratiquants dans un objectif de sport-santé."
Et après ?
Une fois diplômée, Roksolana aimerait continuer à travailler dans la salle de sport où elle réalise ses stages de DEUST, pour donner des cours collectifs. Avec l’idée, à moyen terme, de se spécialiser dans le coaching personnel : "On est présent à 100 % pour la personne qu’on suit, donc ça permet un travail plus précis." À plus long terme, elle envisage d’évoluer vers un poste de manager ou d’ouvrir sa propre salle, "des responsabilités auxquels le DEUST nous prépare aussi".