Accompagnateur / accompagnatrice
Synonymes : Guide de tourisme équestre, Guide équestre
Secteurs professionnels : Sport, Tourisme
Centres d'intérêt : J'aime la nature, J'aime organiser, gérer, J'aimerais travailler dehors, Je veux m'occuper d'animaux, Le sport est ma passion
Le métier
Organiser des sorties
L'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) encadre un groupe de cavaliers amateurs durant un ou plusieurs jours. Avant le départ, il choisit un itinéraire adapté au niveau du groupe, règle le matériel (harnachement, selles...), soigne les chevaux, etc. Il constitue les trousses de secours, indispensables en cas d'accident, prévoit les étapes, l'approvisionnement pour les chevaux comme les touristes, l'hébergement et le rangement du matériel sur place.
Adapter l'allure
Une fois en route, l'ATE tient compte des difficultés éventuelles des cavaliers et des chevaux, tout en respectant les consignes de sécurité. Si nécessaire, il adapte le parcours, l'allure ou les temps de pause. Il transmet les techniques de base de la randonnée comme la distance à respecter entre les chevaux, le respect de l'itinéraire, la conduite du cheval en extérieur, sur les routes, etc. Il donne les soins aux chevaux à chaque étape.
Faire découvrir la nature
En plus de sa passion du cheval, ce guide transmet ses connaissances sur les endroits traversés. Il parle aussi bien de la faune, de la flore que du climat, de l'architecture, de la culture ou de l'économie locale. Entre les randonnées, l'ATE participe à l'entretien des écuries et aux soins des chevaux.
En vidéo
Compétences requises
Spécialiste du cheval
Évidemment, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) est d'abord un bon cavalier. Il doit justifier d'un certain niveau en équitation (galop 6) et d'une certaine expérience des promenades à cheval (7 jours de randonnées à son actif) pour entreprendre la formation spécialisée de la Fédérattion française d'équitation (FFE). Il sait également s'occuper des chevaux avant, pendant et après les sorties.
Animateur dans l'âme
Pour gérer des groupes d'âges et de niveaux différents, l'ATE doit évaluer les performances de chacun. Il doit aussi créer une ambiance conviviale. Dans certains cas, la maîtrise d'une langue étrangère est recommandée. Bon organisateur, il a aussi des qualité d'animateur pour rendre la balade attrayante. Adaptable aux goûts et demandes des participants, il est intransigeant sur la sécurité. Il possède une attestation de formation aux premiers secours.
Au plus près des territoires
L'ATE connaît bien la faune, la flore et les principaux sites de la région traversée. Il possède une bonne culture générale, régionale et locale. Des connaissances en écologie sont aussi les bienvenues pour sensibiliser les publics au respect de la nature. Il possède en outre un solide sens de l'orientation et connaît parfaitement les itinéraires empruntés.
Où l'exercer ?
Aux beaux jours
À la haute saison, entre avril et septembre, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) ne connaît pas les 35 heures hebdomadaires. Il essaie de répondre à toutes les demandes pour compenser la baisse de revenus de l'hiver et travaille souvent les week-ends. Dans les périodes creuses, il apporte un soin particulier au dressage de ses chevaux pour les rendre compatibles à toutes les montes, tous les cavaliers, quel que soit le climat.
Sur tous les fronts
L'ATE, lorsqu'il conduit un groupe est essentiellement dehors. Selon le parcours proposé, il peut dormir sous la tente ou dans un gîte par exemple. Ces excursions peuvent l'emmener loin de chez lui pour plusieurs jours. Il doit également être capable d'animer les soirées. Premier debout, dernier couché, il sait préserver sa forme et son énergie pour rester au service du groupe.
Une diversification nécessaire
Pour compléter ses revenus et son activité, l'ATE est souvent obligé d'exercer une autre activité. Il peut enseigner l'équitation, s'il est titulaire du diplôme adéquat, ou développer l'activité du centre par une meilleure gestion, des actions de communication, en développant des partenariats, etc. Il peut aussi choisir de changer de région pour s'adapter à la demande touristique.
Les études
Après la 3e
CQP animateur soigneur assistant, mention tourisme équestre.
Avec ou sans le bac
6 à 18 mois pour obtenir le titre d'accompagnateur de tourisme équestre de la FFE (Fédération française d'équitation).
12 à 18 mois pour le BPJEPS activités équestres.
CQP organisateur de randonnées équestres.
bac ou équivalent
bac + 3
Emploi et secteur
Le secteur a le vent en poupe
Le tourisme équestre connaît une expansion certaine et la vogue du "slow tourisme" joue en sa faveur. On compte en France plus de 9 000 structures équestres et la demande d'accompagnateurs de tourisme équestre (ATE), même si elle est souvent saisonnière, est régulière. Autrefois monopolisée par les hommes, la profession s'est largement ouverte aux femmes, au point qu'elles représentent aujourd'hui la majorité des professionnels sur le terrain. Les animateurs qui possèdent également les qualifications de guide et/ou de moniteur, augmentent leurs chances d'être recrutés.
Des évolutions possibles
Après avoir exercé en tant qu'ATE, ce professionnel peut devenir instructeur ou professeur d'équitation, maître randonneur, formateur de futurs professionnels... Dans tous les cas, il doit passer le diplôme correspondant et justifier d'une certaine expérience. La demande se développe également dans le domaine des véhicules tractés (calèches ou roulottes, par exemple). L'ATE peut donc se spécialiser en se formant comme meneur-accompagnateur. Il peut également, en passant le BPJEPS, devenir moniteur d'équitation pour former des élèves aux techniques de base de l'équitation. Enfin, il peut encore créer sa propre activité et se mettre à son compte.
Secteur
Salaire du débutant
1971,71 euros brut par mois.