Agenceur / Agenceuse de cuisines
et salles de bains

A la fois artiste et technicien, l'agenceur de cuisines et salles de bains conçoit et réalise des espaces personnalisés, esthétiques et fonctionnels, tout en répondant aux contraintes techniques et budgétaires.
Niveau minimum d'accès :  CAP ou équivalent
Salaire débutant :  1767 €
Statuts :  Statut artisan, Statut salarié

Synonymes : Bainiste, Cuisiniste

Secteurs professionnels : Bâtiment et travaux publics (btp), Filière bois

Centres d'intérêt : J'aime bouger, J'ai un bon coup de crayon, Je veux travailler de mes mains, Réparer, bricoler, j'adore ça

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Le métier

Définition d'un projet

Aménageur d'espaces dédiés, l'agenceur de cuisines et salles de bains intervient de la conception à la réalisation. Un premier entretien chez le client lui permet de définir les besoins et envies de celui-ci, mais également d'opérer une analyse technique des lieux et la prise de dimensions. Cette première étape est primordiale puisque c'est à partir de ces éléments que l'agenceur définira son cahier des charges.

Élaboration de plans

L'agenceur conçoit et réalise ensuite des plans d'aménagement en vue de créer des espaces de vie à la fois esthétiques, fonctionnels et adaptés aux besoins et exigences de sa clientèle. Un travail réalisé au bureau qui fait appel tant à la créativité - en jouant sur les matériaux, les volumes, les couleurs - qu'à la technique, pour résoudre un détail de jonction entre deux matériaux, par exemple. Cette étape de conception pourra durée de 1 journée à plusieurs mois puisque l'agenceur présentera des projets au client jusqu'à satisfaction de celui-ci.

Maîtrise d'oeuvre

Dès lors, il assure la commande des matériaux et des pièces, organise le chantier. L'agenceur est responsable de la tenue des délais de réalisation, de la qualité et du respect du montant des travaux fixés par le devis.

Compétences requises

Créativité et technicité

D'abord créatif, l'agenceur de cuisines doit avoir des idées : il sait associer les couleurs, les matériaux, jouer avec les volumes, les différents styles... et doit posséder un bon coup de crayon pour élaborer un projet sous forme d'esquisses et de plans. En outre, il a des connaissances liées à d'autres corps de métier, notamment en menuiserie, ébénisterie, électricité et plomberie, afin de déterminer la faisabilité technique du projet.

À la pointe

Pour proposer des solutions innovantes, l'agenceur de cuisines et salles de bains doit assurer en permanence une veille technologique afin de se tenir informé sur les techniques les plus récentes et sur leur mise à disposition commerciale. Une veille informationnelle est aussi utile pour s'enquérir des nouveautés réglementaires et législatives et ainsi établir un projet répondant aux normes en vigueur.

Sens de l'écoute et aisance relationnelle

Parce qu'il devra définir son cahier des charges à partir d'entretiens réalisés avec ses clients, l'agenceur devra faire preuve de psychologie et de sens de l'écoute afin de cerner au mieux leur personnalité, leurs attentes...

En relation constante avec ses fournisseurs, artisans et autres prestataires de services, l'agenceur doit savoir négocier pour obtenir les meilleures offres.

Où l'exercer ?

Artisan indépendant ou salarié

S'il travaille comme artisan (menuisier ou ébéniste), il réalise la totalité des opérations, de la conception à l'installation des meubles. Lorsqu'il exerce pour un fabricant, l'agenceur intervient uniquement pour installer les équipements chez le client.

Travail en équipe

L'agenceur est en relation permanente avec ses collègues de l'étude technique et de la fabrication, avec ses fournisseurs et ses clients. Selon son expérience, l'agenceur peut coordonner une équipe de techniciens, de fabricants et d'installateurs. Une mission qui exige des compétences en organisation et en communication.

De nombreux déplacements

Dans ce métier, il faut aimer bouger ! Si, dans l'entreprise, l'agenceur partage son temps entre son bureau et l'atelier de fabrication, les déplacements à l'extérieur sont fréquents : visites chez les clients et les fournisseurs, installation des équipements...

Les études

Après la 3e

2 ans d'études pour préparer un CAP ébéniste ; menuisier fabricant de menuiserie ; mobilier et agencement ; menuisier installateur.

3 ans d'études pour préparer le bac pro étude et réalisation d'agencement ; technicien de fabrication bois et matériaux associés ; technicien menuisier-agenceur.

Après le bac

2 ans d'études pour préparer le BTS développement et réalisation bois ; étude et réalisation d'agencement.

CAP ou équivalent + 1 an

bac ou équivalent

bac + 2

Emploi et secteur

Artisanat, grande distribution

Les entreprises artisanales sont encore majoritaires en matière d'agencement. Elles recrutent des agenceurs qui travaillent généralement sur un projet dans sa totalité, de la création à la pose. La grande distribution propose également des services d'agencement de cuisines et de salles de bains.

L'expérience, un atout

Artisanales ou industrielles, les entreprises recherchent des jeunes qualifiés, dotés d'une solide formation technique en menuiserie et en agencement. L'expérience acquise sur les chantiers, la connaissance des matériaux et des techniques d'agencement sont indispensables pour progresser.

Évolution de carrière

Après quelques années d'activité, un agenceur peut évoluer vers des chantiers plus complexes. Autre option : se mettre à son compte et installer des cuisines intégrées, par l'intermédiaire des distributeurs industriels.

Secteur

Salaire du débutant

À partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois pour les débutants les plus diplômés.