Animateur socioculturel / animatrice
Secteurs professionnels : Fonction publique, Social, Tourisme
Centres d'intérêt : J'aime organiser, gérer, Je veux être utile aux autres, Je veux m'occuper d'enfants
Le métier
Des activités adaptées
Cours d'alphabétisation, initiation à la photo, réalisation de vidéo ou sortie théâtre... l'animateur socioculturel, par l'intermédiaire de projets et d'activités variés qu'il organise, favorise l'épanouissement et la socialisation des participants, aplanit les tensions, aide à l'inclusion de tous. Il prend le temps d'écouter pour construire une relation de confiance et adapte ses animations aux individus et au contexte, en les faisant participer au maximum.
Auprès des jeunes
En fonction du budget et du projet général de son employeur, l'animateur propose différentes activités. Il travaille beaucoup avec des enfants de tout âge, en dehors du temps scolaire. Dans une MJC (maison des jeunes et de la culture), il rassemble les adolescents autour de séjours, de sorties culturelles ou sportives... Il joue souvent un rôle d'éducateur ou de médiateur.
Et d'autres publics
Dans une maison de retraite, il incite les personnes âgées à participer à des activités, selon leurs goûts et leur degré d'autonomie intellectuelle et physique. Par exemple, il met en place des animations pour stimuler leur mémoire. En foyer de travailleurs migrants, il favorise l'intégration des personnes nouvellement arrivées sur le territoire. Dans un quartier il mise sur l'intergénérationnel, etc.
En vidéo
Compétences requises
Empathie et souplesse
Curieux et dynamique, l'animateur socioculturel doit aussi savoir s'adapter. Si ce qu'il avait prévu ne fonctionne pas, il doit se remettre en question rapidement et proposer autre chose. L'écoute et le dialogue lui sont indispensables pour trouver la bonne distance, surtout avec les enfants et les ados : suffisamment proche pour créer de la confiance et obtenir des résultats mais pas trop pour se faire respecter ! Il lui faut aussi beaucoup de tact pour sortir une personne de son isolement, par exemple. Dans tous les cas, il doit créer une relation qui respecte les particularités de chacun.
Vitalité et sécurité
L'animateur a " la pêche " et communique son dynamisme. Il faut beaucoup d'énergie pour encadrer des groupes d'enfants et d'adolescents, notamment. Le sens des responsabilités est indispensable, tout comme le respect de la sécurité à tout moment.
Exemplaire
Pédagogie et patient, l'animateur prend en compte les capacités de chacun et motive les participants sur des projets qu'il essaie de construire avec eux. Lorsqu'il travaille avec des enfants ou des adolescent, il ne doit pas oublier de donner le bon exemple puisque les activités qu'il propose sont avant tout un moyen pour eux d'apprendre les règles en société, le "vivre ensemble", etc.
Où l'exercer ?
Travail d'équipe
L'animateur socioculturel travaille souvent au sein d'une petite équipe encadrée par un responsable d'animation ou un coordonnateur. Il est aussi en relation avec divers partenaires (associations, services municipaux, missions locales d'insertion, caisses d'allocations familiales...) et publics (parents, professionnels de santé ou du secteur social, etc.)
Employeurs variés
Les associations constituent l'employeur principal des animateurs : MJC (maisons des jeunes et de la culture), maisons pour tous, associations rurales, centres culturels, etc. Une grande quantité d'animateurs est employée par des structures dépendant de collectivités territoriales ou des services municipaux. L'animateur peut aussi exercer au sein d'établissements sociaux et médico-sociaux, comme les maisons de retraite, les foyers de travailleurs et les centres d'accueil.
Planning irrégulier
L'animateur est parfois obligé de cumuler plusieurs employeurs pour arriver à un temps plein. Cela implique d'être mobile et polyvalent. Lorsqu'il travaille en direction des jeunes en particulier, son activité connaît des pics pendant les vacances scolaires et en soirée.
Les études
Après la 3e
9 à 24 mois pour préparer un CPJEPS.
9 à 24 mois pour préparer le BPJEPS spécialité animateur mention animation culturelle ; animation sociale, loisirs tous publics...
3 ans pour préparer le bac professionnel animation-enfance et personnes âgée.
Après le bac
2 ans pour préparer le DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives et culturelles ou encore le DEJEPS spécialité animation socio-éducative ou culturelle.
3 ans pour préparer le BUT carrières sociales,parcours animation sociale et socioculturelle (en 1 an après un bac + 2) dans le domaine de l'animation sociale.
9 à 24 mois pour préparer le DEJEPS animation socio-éducative ou culturelle.
CAP ou équivalent
bac ou équivalent
bac + 2
bac + 3
Emploi et secteur
Un gisement d'emplois
Le développement des loisirs, le vieillissement de la population, la recherche de lien social notamment favorisent le recrutement des animateurs socioculturels. On compte 140 000 salariés dans l'animation sur tout le territoire : en ville, en périphérie, à la campagne. L'animateur socioculturel fait partie des métiers les plus recherchés. Petit bémol : beaucoup de postes proposés sont saisonniers. Il faut parfois cumuler les employeurs pour faire un temps plein.
Formation en continue
L'animateur commence souvent par un job d'été qu'il faut ensuite rendre pérenne en se formant. Plusieurs diplômes permettent de se professionnaliser et d'évoluer dans la profession. L'animateur peut se spécialiser sur un public (enfance, jeunes, adultes, personnes âgées non dépendantes, personnes à besoins spécifiques) ou sur un type d'activité (jeux et activités ludiques, activités physiques et sportives, environnement, sciences, etc.)
Mobilité conseillée
Ce métier s'exerce souvent dans de petites structures, de 5 à 10 personnes. L'évolution vers des postes à responsabilités passe par la formation. Dans un premier temps, l'animateur peut devenir coordinateur puis éventuellement prendre la direction d'une structure. Progresser dans sa carrière implique souvent d'être mobile géographiquement.
Secteur
Salaire du débutant
À partir du Smic.